Le rhume

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Rappel

Le rafraichissement des températures et le retour de la pluie sont les premiers signes annonciateurs du changement de saison. Fini l’été et place maintenant à l’automne…

Ces changements s’accompagnent inévitablement du retour des maladies hivernales qui vont toucher une grande partie de la population dans les prochaines semaines.

Parmi ces maux d’hiver, le rhume est sûrement la pathologie la plus courante mais heureusement le plus souvent bénigne.

Cette infection virale touche de très nombreuses personnes qui sont pendant quelques jours fiévreuses, fatiguées, toussent et se mouchent de manière très fréquente. Heureusement, le rhume se soigne facilement grâce à des médicaments d’automédication disponibles en pharmacie et au repos. Néanmoins, une consultation médicale s’impose devant un rhume réfractaire à ces médicaments afin d’éviter une aggravation de l’état de santé.

Conseils du Pharmacien :

Quels sont les symptômes d’un rhume ?

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Classiquement, cette infection virale se caractérise tout d’abord par une élévation de la température au-delà de 38°C. Elle entraine également  une sensation de fatigue car le corps doit lutter contre la hausse de la température en consommant beaucoup plus d’énergie.

Ensuite, la sphère ORL est particulièrement touchée. Le nez est très encombré ce qui peut se traduire par une difficulté à respirer ou des écoulements importants. Parallèlement, une toux peut également être présente. Ces phénomènes sont secondaires à une hypersécrétion de liquide par la muqueuse nasale ce qui se traduit par des écoulements extérieurs ou de la toux lorsque les sécrétions nasales redescendent vers la gorge.

Comment attrape-t-on un rhume ?

Le rhume est une maladie bénigne dû à la contamination par un virus appartenant à la famille des rhinovirus.

Cette infection est plus courante en hiver car notre mode de vie change facilitant ainsi la transmission entre personnes du virus. Les transports en commun, les pièces surchauffées et surpeuplées sont autant de facteurs favorisant la contamination entre patients. La transmission se fait par la présence du virus dans des gouttelettes de salive émises dans l’air lors d’une toux ou d’un éternuement. Une transmission par l’intermédiaire d’un contact direct par les mains est également possible.

Une fois dans l’organisme, le virus va venir se loger et se développer au niveau du nez, de la gorge ou encore au sein de l’arbre respiratoire.

Si vous êtes enrhumés, il est important que vous évitiez de contaminer votre entourage et notamment vos enfants.

Prenez des mesures de précautions individuelles simples comme le lavage régulier de vos mains, éternuer en vous couvrant la bouche et utiliser des mouchoirs jetables à usage unique.

J’ai de la température à cause de mon rhume, comment la faire baisser ?

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La fièvre est une réaction de défense normale de l’organisme vis-à-vis d’agents infectieux étrangers. Elle constitue un moyen de protection du corps contre ces agresseurs extérieurs. Pour diminuer votre température, il faut avoir recours à des médicaments dits antipyrétiques c’est-à-dire qu’ils agissent pour faire diminuer la température. Le plus connu et le plus utilisé est le paracétamol qui peut se présenter sous différentes formes (comprimés, sirops, suppositoires…).

Chez l’enfant, en plus de l’utilisation du paracétamol, quelques conseils pratiques peuvent être suivis.

Faites le boire abondamment afin de compenser les pertes liées à la transpiration, ne le couvrez pas trop de différentes couches de vêtement et faites lui prendre des bains à 1°C ou 2°C au dessous de sa température corporelle.

D’autres médicaments possèdent également ces propriétés antipyrétiques tels que l’aspirine ou l’ibuprofène mais leur emploi doit être limité du fait d’effets indésirables plus importants et de contres indications que le paracétamol ne possède pas.

J’ai cette sensation de nez bouché tout le temps, quels médicaments me conseillez-vous ?

Le rhume s’accompagne très souvent d’un encombrement nasal souvent désagréable surtout la nuit avec des écoulements gênant dans la vie de tous les jours. Cela est lié au fait que la muqueuse nasale est très irritée ce qui perturbe la circulation de l’air.

Avant d’avoir recours à des médicaments, pourquoi ne pas utiliser d’anciennes recettes telles que les inhalations dans un premier temps. Les vapeurs inhalées permettent de « déboucher » le nez.

Pour les enfants, vous pouvez également avoir recours au lavage des fosses nasales avec du sérum physiologique et à l’utilisation d’un mouche bébé.

En ce qui concerne les médicaments, de nombreux sont disponibles en pharmacie sans ordonnance. Il s’agit souvent de sprays à vaporiser dans les narines de façon à agir localement. Ces médicaments sont appelés des décongestionnants mais attention un emploi abusif au delà des recommandations de votre pharmacien peut entrainer des effets indésirables.

Vous pouvez aussi trouver en pharmacie ces médicaments sous la forme de comprimés, ils possèdent la même force d’action. Ils sont souvent associés à d’autres principes actifs et se présentent en prise « journée et nuit ».

Enfin, certains médecins prescrivent également de l’acide ascorbique ou vitamine C lors d’un épisode de rhume. L’action de cette vitamine a pour effet de lutter contre la baisse de tonus mais attention à l’excès de ce médicament qui peut entrainer des troubles rénaux et sanguins.

Faut-il préférer les médicaments contenant des associations de principe actifs avec des comprimés pour la journée et d’autres pour la nuit ?

Oui, ces spécialités ont l’avantage d’apporter en une prise deux médicaments à activité différente mais complémentaire pour soigner un rhume.

Ainsi, vous retrouverez très souvent de la pseudoéphédrine dans ces spécialités.

Il s’agit d’un médicament dit vasoconstricteur dont l’activité va consister à décongestionner le nez pour le libérer. La respiration nasale sera alors facilitée. Mais attention, la pseudoéphédrine est un principe actif qui présente de nombreuses contres indications telles que l’hypertension artérielle grave, les maladies coronaires, le glaucome, les troubles prostatiques, les antécédents de convulsion…De plus, vous devez arrêter votre traitement si des sensations de palpitations, accélération de votre cœur, nausée, mal de tête…apparaissent. Dans tous les cas, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien.

Vous trouvez dans les comprimés « nuits » des molécules aux propriétés antihistaminiques telles que la phéniramine ou la chlorphénamine.

Ces principes actifs permettent de faciliter l’endormissement tout en diminuant les sécrétions nasales. Comme précédemment, ces médicaments ont des contres indications notamment chez l’homme possédant des troubles de la prostate. Une attention particulière doit être également portée pour les personnes conduisant un véhicule car les antihistaminiques diminuent la vigilance et l’attention au volant. Renseignez vous auprès de votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser ces molécules.

Enfin, ces deux catégories de molécules sont souvent associées au paracétamol qui lui agit sur la normalisation de la température corporelle.

Respectez bien les indications et la posologie de ces différentes spécialités en accès direct dans les officines.

Quels sont les sirops pour lutter contre la toux ?

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Schématiquement, il existe deux types de toux : la toux grasse caractérisée par une sécrétion importante et la toux sèche qui se traduit par une irritation douloureuse de la gorge. A chacune de ces formes de toux correspond un type de sirop particulier.

Par exemple, pour une toux grasse, le sirop devra appartenir à la famille des fluidifiants dont l’action est de faciliter l’expulsion des sécrétions vers l’extérieur. En revanche, une toux sèche devra être traitée par des médicaments qui agissent au niveau du cerveau pour diminuer la toux. Il faut alors utiliser des antitussifs.

Attention, certains sirops sont contre indiqués chez l’enfant ou encore ne sont pas recommandés si vous devez conduire. Dans tous les cas, demandez conseils à votre pharmacien.

Enfin, de plus en plus de sirops sont commercialisés sous une forme sans sucre ce qui peut être important notamment pour les patients diabétiques.

Comment faire la différence entre une grippe et un rhume ?

Très souvent dans le langage courant une grippe et un rhume sont confondus. Mais de nombreuses différences permettent de faire le bon diagnostic et ainsi adapter le traitement à la bonne maladie.

Tout d’abord, pour le rhume, le nombre de virus potentiellement pathogènes est important (plus d’une centaine) alors qu’il existe que seul virus de la grippe saisonnière (et un type H1N1 pour la grippe A).

L’incubation pour une grippe est longue (quelques jours) à la différence d’un rhume.

D’un point de vue des symptômes, une grippe se caractérise classiquement par des frissons, une fièvre élevée et irrégulière, des céphalées, une fatigue et des courbatures. A ce tableau, peut également s’associer des symptômes équivalents du rhume tels que le nez qui coule ou encore une toux.

D’un point de vue de la guérison, un rhume passe en une semaine alors qu’une grippe peut entrainer une convalescence plus longue.

En revanche, la stratégie thérapeutique est très proche pour ces deux maladies. Elle se compose de repos, d’antipyrétique et de décongestionnant nasal.

A noter que la grippe peut être prévenue par une vaccination annuelle.

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